site touristique
MEDEA 26000
Sites touristiques qui vous sont conseilllés durant votre séjour à Médéa ou en Algérie
Musée :
Le musée Si M’hammed Bouguerra est l’un des plus importants patrimoines historiques dont dispose la wilaya. Il représente un repère de l’histoire nationale marquée par les combats glorieux pour la libération nationale (1954-1962).
Site de Rapidum :
L’anciennne ville antique de Rapidum est installée dans une sorte de ride qui court d’est en ouest sur le flanc nord du Titteri depuis Auzia (Sour el ghozlane) jusqu’à la vallée du Chellif. Rapidum apparaît pour la première fois dans l’histoire en l’an 122 avec la fondation à cet endroit d’un camp de cohorte (compagnie romaine de fantassins).
La quasi-totalité des villes de Maurétanie césarienne portent un nom libyque ou libyco-punique, seule Rapidum porte un nom latin qui évoque une fondation sur un site vierge ou faiblement occupé.
D’un simple campement militaire, elle est devenue une ville à part entière avec l’intronisation des empereurs romains et subit leur régne à travers leurs différentes époques dans la Maurétanie césarienne, mais l’intérêt militaire faiblit probablement en 201.
Rapidum n’était qu’une petite ville autour du camp d’une unité modeste, qui n’y a séjourné que 80 ans, son intérêt vient de ce qu’elle est representative de nombreux autres sites qui ont fait partie du même dispositif militaire antique mais dont les ruines sont en moins de chance, deux inscriptions de peu postérieures à la création du camp montrent que dés l’origine il fût occupé par une unité nouvellement créée, la Cohorssecunda Sardum.
Cette cohorte comprenait 500 hommes dont 380 fantassins et 120 cavaliers, la troupe a dû être effectivement composée de Sardes, lors de sa levée peu avant 122, par la suite le corps dût être progressivement africanisé.
La populaion de Rapidum était estimée peu avant l’an 167 à plus de 2000 habitants, les deux composantes principales de la population étaient les Veteranis et les Paganis, c'est-à-dire les vétérans de l’armée romaine et les paysans ou plutôt les civils.
Site classé dans la liste de 1900 des sites et monuments historiques.
Site de Achir :
La fondation de Achir fût en 324H/936, par AZIRI BEN MANAD, le choix du lieu s’est fait par rapport aux eaux et sources abondantes du site, et d’après les historiens et géographes arabes tels que ibn-Khaldoun, Ibn-Haoukel, et El-Idrissi, Ziri ben Manad était l’initiateur de l’idée et a commencé à bâtir les fondations de la ville et fit ramener des menuisiers et des maçons de M’sila et de Bouira (Souk Hamza). Comme il a demandé au calife fatimide de lui dépêcher un architecte qui devait avoir une grande réputation qui dépassait Ifriqia (la Tunisie), et d’après Ibn Khaldoun la fondation d’Achir s’est faite en trois phases : la fondation, la condstruction des remparts et, la construction des palais, demeures et bains. la vie culturelle était florissante et par ses savants et poètes tels que Abou Abdallah El Achiri, Abou omrane El Achiri etc … le site médiéval de la cité musulmane d’Achir a connu plusieurs fouilles, notamment au palais de Bent Essoltane, et dans le nord des remparts qui proviennent de l’implantation de l’ancienne ville d’Achir et ce à partir de 1850-1869-jusqu’en 1908-1954-1991-1993-1994.
Etat : vestiges et monuments (palais Ziride) préservé et gardé.
Site de Kherbet Es-Siouf :
Généralement le mot Kherba en archéologie a pour signification ruines ou vestiges, et Kherbet Es-Siouf n’est que les ruines d’une ancienne cité romaine qui était auparavant un fort, dont les restes révèlent un intérêt capital pour l’archéologie et l’histoire. Ce gisement de ruines n’ayant pas été exploré jusqu’à nos jours, il nous semble que ce site a dû constituer autrefois une excellente position militaire en de nombreuses et immenses décombres entassées, de fortes murailles qui semblent rasées à fleur du sol, des tronçons de colonnades qui ont subi les ravages du temps, les portes d’entrée de la ville parfaitement dessinées par leurs assises où l’on distingue encore la place des boulons, quelques inscriptions aujourd’hui indéchiffrables, le voisinage d’une source d’eau thermale très abondante qui jaillit avec limpidité du rocher qui domine la position.
A 50m tout semble attester que cette cité a dû être très florissante de par ses terres agricoles rentables qui égaillaient les Veteranis (les vétérans) et les paysans (les Paganis).La Kherba n’est autre qu’un fort devenu une cité romaine, elle abritait les vétérans de l’armée romaine devenus agriculteurs, nous pensons à la base des données matérielles que cette cité était prospère et peuplée de familles romaines qui cultivaient les terres de Maurétanie césarienne sous un régime juridique de parcelles pratiqué par les romains après la chute de Carthage en l’an 146.
Site de Saneg :
Saneg présente les ruines d’une ville romaine, sa fondation remonte à Septim Severus qui portait le nom d’Usinazis et Usinadis, qui s’expliquent par une permutaion de lettres assez fréquente, et qui tire son existence des idiomes de l’Afrique septentrionale.
La forme de l’enceinte du site de Saneg est celle d’un rectangle irrégulier de 300m de longueur sur 200m de largeur, elle est formée d’un mur de deux métres d’épaisseur bâti en pierres non taillées, on y trouve des pierres taillées en grand nombre. Quelques colonnes, auges, rainures de portes, meules coniques, fragments de poterie, un couvercle de sarcophage sur les ruines mêmes et, près de la rivière s’élévent les murs détruits.
Saneg elle, est remarquable par une inscription qui fût découverte par le commandant Cossale de l’armée d’occupation qui rapporte que Septime Severus et deux autres personnages sont les fondateurs de la ville d’Usinasis probablement en 205.
Dar El Amir Abdelkader :
Elle est située au chef lieu de la wilaya de Médéa, elle est fondée sous le régime de Mustapha Bey Boumezrag, beylik du Titteri de 1819 à 1829, qui en fit sa résidence d’hiver, sur les bases d’une ancienne construction romaine.
Sa superficie est de 19 A ,57CA, l’Emir Abdelkader y installa son administration militaire durant sa résistance, et y laissa comme successeur Ben Aïssa El Berkani.
Elle est classée par arrêté ministériel N° 48 du 21/07/1993.
Haouche El-Bey (Médéa) :
Se situe sur les hauteurs de la ville à 0.5km au sud, fut bâti en 1820 comme résidence d’été, et comprend deux ailes, l’une réservée au harem du Bey, et l’autre est formée de salles de réception, d’étables et des chambres des gardes, il resssemble beaucoup au palais d’Ahmed Bey de constantine, sa superficie globale est de 83A,70CA.
Minaret de la mosquée rouge :
Ce minaret se situe à l’ancienne entrée du sieur Sahraoui au sud de la ville, à côté de l’ancien palais de justice. C’est le minaret de la mosquée hanafite, dont il ne reste aucun vestige, et sur la place delaquelle une station service a été construite.
Marqué par une influence ottomane manifeste, il est de forme ronde et s’élève sur 18 mètres.
Mosquée malékite (Médéa) :
Se situe à proximité de Dar El bey, serait bâtie à l’époque de Mostefa ben Mezrag, mais a subi des extensions dont la dernière a eu lieu en 1982.
Aqueducs (Médéa) :
Il s’agit en fait de sept canaux qui alimentent le centre et l’ouest de la ville.Ils alimentaient autrefois le quartier romain et a bénéficié de fortifications pour la surveillance.
Ville ancienne de (Saneg) :
A 10 km au sud de Ksar El Boukhari, sa construction remonte à l’époque romaine en l’an 205, de forme rectiligne (300m/200m) elle était entourée d’une muraille de deux mètres de diamètre faite de grosses pierres sur la berge d’une rivière.
Elle fût célèbre par sa poterie et la fabrication des cerceuils.
Bains romains Zemala (Berrouaghia) :
Se trouvent au dessous de l’actuel établissement pénitentiaire à 02 km au sud est de la ville de Berrouaghia.
Ces bains faisaient partie de l’ancienne ville de Trana Moza Castra (qui signifie les Tulipes) et représente un présent offert par les notables locaux non romains, des sources révèlent l’existence de trois quartiers dont le principal est à côté de la source d’eau.
Forteresse de (Bogghar) :
forteresse abritant une garnison romaine, citée par d’anciennes sources écrites qui citent aussi la forteresse proche de Taza et la surnomment « le balcon du sud », l’Emir Abdelkader l’utilisa comme caserne et y construisit une armurerie et une poudrière.
Nécropole de (M’fatha) :
Remonte à l’époque paienne (1er siècle A/JC) avant l’apparition du christianisme en Algérie. Dans ses sarcophages simples on a découvert des bijoux et autres objets funéraires, était habitée par une population organisée.
Caravansérail de (Benchicao) :
Se situe en altitude à 1248 m, fût construit en 1858, halte pour les voyageurs et chevaliers venant du nord et prenant la route du sud par diligence, modèle connu au moyen orient, en anatolie et, en asie mineure, simple gîte sur la route principale nord/sud, de forme rectiligne, comprenant au centre une cour entourée d’appartements, de restaurants, et d’étables, sa surface est d’environ un hectare et demie.